L’hypocrisie religieuse et l’islam instrumentalisé d’après le Passé simple de Driss Chraïbi

نوع المستند : المقالة الأصلية

المؤلف

جامعة المنوفية . کلية الآداب. قسم اللغة الفرنسية

المستخلص

L’hypocrisie religieuse et l’islam Instrumentalisé dans la société marocaine d’après le Passé simple de Driss Chraïbi
Considéré comme l’un des pères fondateurs de la littérature maghrébine, Chraïbi est entré dans la littérature avec fracas. Sa première oeuvre, Le Passé simple, parue en 1954, a suscité un scandale au Maroc en raison de sa dénonciation acide et violente de réalités sociales et de pratiques traditionnelles qui constituaient les fondements de la culture marocaine. Faire la critique de cette structure socioculturelle qui prend ses sources dans les préceptes de la religion musulmane a été automatiquement vu comme une critique à l’adresse de l’Islam.
Il nous semble particulièrement intéressant de mettre l’accent sur la problématique de l’identité et de la religion dans le roman de Driss Chraïbi, car cette dualité est marquée clairement dans l’histoire du héros Driss Ferdi, ainsi que dans son cursus.
Dans notre recherche, nous tenterons de répondre à cette approche thématique qui présuppose une série de questions : À quel point l’identité culturelle est représentée dans le roman marocain d’expression française ? Quel est le poids de la religion dans le Passé Simple de D. Chraïbi ? Pouvons-nous parler d’une crise d’identité chez cet écrivain marocain ?
La question de recherche sera de savoir comment la littérature chraïbienne ne fait pas la critique de l’Islam, mais de la façon dont la religion a été détournée et utilisée pour servir aux intérêts des représentants religieux et pour renforcer une autorité qui n’était pas toujours légitime.

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