Rentrée littéraire d’Eric Neuhoff : Si l’habit ne fait pas le moine, l’édition fait le livre

Cet article se propose d’étudier ce que représente l’édition pour le texte ainsi que pour l’auteur, et les défis que le livre papier doit affronter à l’ère numérique d’après le roman d’Eric Neuhoff intitulée Rentrée littéraire. Sur une toile de fond d’une histoire d’amour d’un couple plus ou moins nostalgique (tout comme l’auteur lui-même), qui détient depuis des décennies une ancienne maison d’édition, Neuhoff nous fait part de son inquiétude pour le livre papier et pour le métier d’éditeur qu’il estime en voie de disparition. Son inquiétude augmente encore plus à la suite de ce penchant croissant que les auteurs manifestent pour l’autoédition. Vu les facilités que leur offrent les sites Internet où l’on peut éditer un texte d’un simple clic, plusieurs écrivains, voulant échapper aux procédures compliquées de l’édition traditionnelle et apeurés par la fameuse lettre de refus (ce rocher sur lequel s’écrasent les espoirs des écrivains ou qui se croient tels), décident de s’autoéditer. Pourtant, le livre papier garde toujours son prestige auprès des lecteurs comme l’indiquent les chiffres de vente.